De Kigali, la capitale rwandaise où je vivais le 9 avril 1994,
je ne savais pas qu’il y avait 24.000 morts en 3 jours, parmi nous
(pourquoi 24.000? Parce que 8.000 par jour, et le 9 avril est le 3ième jour du génocide).
Je ne savais pas si j’allais dormir ou si j’allais mourir.
Je ne savais pas si j’étais encore en vie ou si j’étais déjà morte.
Le temps d’un battement de cœur était une éternité.
Marie, présidente de l’association UBUNTU