Dative et Théopiste ont organisé un atelier avec les membres du collectif ABIHUJE, durant lequel elles ont pu analyser ensemble l’état des lieux et les objectifs à court terme. Voici ce que Dative nous a transmis de cette journée passée à Bwira:
« Je me suis rendue à Bwira le 1/10/2009. J’ai quitté la maison à 6hoo du matin, arrivée à la gare vers 8h00, j’ai du attendre que le taxi se remplisse de passagers. Nous avons quitté la gare autour de 10h00. Arrivée a Gatumba, j’ai pris une moto qui m’amena à Bwira. J’avais peur d’un éventuel accident, comme c’est loin, arpenté… J’avais tellement mal dans les articulations que j’ai demandé au monsieur qui conduisait de s’arrêter pour se reposer un peu! … J’avais demandé à Théopiste d’inviter les autorités locales et de leur demander de nous accorder la permission de faire notre atelier. Ils ont accepté et nous ont donné la garantie de leur soutien. Quant à moi, j’ai affirmé que nous oeuvrons dans le cadre de programme du Gouvernement qui vise le développement des associations dans les milieux ruraux. »
Durant cet atelier, les femmes ont determiné le montant de la cotisation individuelle, les ressources à disposition et celles à trouver. Elles ont discuté des activités qu’elles souhaitentpartager ensemble dans un premier temps. Malheureusement elles se trouvent confrontées au probleme de l’absence de terrain à cultiver, mais ensemble, nous allons explorer comment améliorer la situation. En conclusion, Dative a écrit:
« Les femmes ont été tres tres contentes et moi aussi!! C’était une ambiance cordiale et vivante. Le temps a été jaloux et il était temps que je les quitte. Elles ont eu 20 minutes pour poser des questions. Elles même ont contribué à apporter des réponses pour que je m’assure qu’elles aient bien compris. Chacune avait son stylo et son petit cahier pour y noter les points essentiels. Je leur ai demandé d’avoir cette bonne habitude de noter quelque chose pour ne pas oublier ensuite (sauf 3 femmes qui ne savent ni lire ni écrire). J’ai pris quelques photos des enfants qui dessinaient les lignes ziguezaguées (les petis car les grands étaient à l’école). »